Les phytolites : comment les plantes peuvent nous renseigner sur l’histoire humaine
On croit que la présence des humains aux prairies date de 12 mille d'années, lorsqu'on chassait de larges mammifères, tel que le mastadone. Lorsque cet animal est disparu, les humains ont commencé à chasser le bison, environs 2 mille années plus tard.
La flore aussi a changé dans les dernières 12 mille années; pendant ce temps, les prairies étaient surtout des forêts ouvertes d'épinettes blanches, l'herbage étant entremellé par conséquence d'un climat devenu plus chaud. En plus, le sud de la province est devenu un mélange de peupliers et d'herbages. Cependant, 4 milles années plus tard, des périodes prolongées de sécheresses ont transformé l'étendu de la prairie, où celle-ci s'est répandue au nord et à l'est de la province, y incluant aux endroits qui sont actuellement des régions boisées.
Il est difficile de savoir précisément ce qui a eu lieu avant cette époque, mais les archéologues ont à leur disposition des outils qui les permettent d'estimer et de regarder de plus près les traces marquantes de cette période d'histoire. Par exemple, le phitolithe, composé de particules minuscules de silica venant des cellules de plantes qui ont survécues après que l’organisme est decomposé ou bien brûlé, permet un diagnostique et une identification des plantes d'une centaine d'années passées, permettant aux rechercheurs de reconstruire l'histoire de la flore manitobaine.