1949
La région est pleine de petites exploitations agricoles et de fermes familiales. La prairie indigène qui entoure ces fermes a été beaucoup utilisée comme « pâturage » par les nombreuses fermes laitières et d’élevage de chevaux des alentours. Des sentiers et même un hippodrome et un petit champ de tir existent dans la prairie indigène. À cette époque, les terres d’assolement occupent une grande partie du sol. Les vestiges d’un hippodrome abandonné (vers 1912) sont encore visibles dans cette propriété bien que des cultures aient été établies dans la mesure où on a pu empiéter sur les étangs et les marécages.
1958
La plupart des fermes familiales de 1948 existent encore. Un lotissement résidentiel d’envergure vient toutefois d’être construit dans le quadrant sud-est de la carte. La prairie de jadis a été remplacée par des terres d’assolement à l’endroit où était l’ancien hippodrome dans le quadrant ouest de la carte. Quant à la forêt du quadrant nord-ouest, elle a été remplacée par des prés et des espèces des prairies.
1979
De nombreux lotissements résidentiels ont été construits sur l’emplacement des fermes familiales et les petites fermes laitières ont été fusionnées ou éliminées. Les limites du Musée-nature de la Prairie ont été fixées précisément vers 1974 en même temps que celles de l’école et des lotissements résidentiels. Le tracé des rues actuel révèle l’emplacement de l’ancien hippodrome dans le quadrant nord ouest. La prairie du quadrant nord a été remplacée par des lotissements industriels ou a été retournée à l’état d’espace vert entretenu.
2002
La carte indique que le peu de prairie qui reste est menacé par l’aménagement d’un lotissement industriel. Presque tout ce qui reste de prairie, à l’exception du Musée-nature de la Prairie, n’a pas été déclaré zone de parc, de réserve publique ou d’espace vert menacé et risque donc d’être affecté à un lotissement industriel ou à l’infrastructure routière.