Urbanisation et paysage
Winnipeg - Vers 1980
L’urbanisation a joué un rôle important dans la détérioration du paysage original des prairies. À mesure que l’expansion des villes et villages grugeait les terres agricoles, les espèces végétales introduites sur les terrains des lieux habités se sont propagées là où il restait encore quelques herbes hautes indigènes.
De la fin des années 1960 aux années 1980, on a identifié et protégé ce qui restait de la prairie d’herbes hautes dans tout le Manitoba, afin de la préserver. Au Manitoba, le Programme biologique international a permis d’examiner soixante-quatre résidus de prairie d’herbes hautes en 1968. À Winnipeg, on a reconnu deux sites importants : la prairie Bradley au cœur d’une zone industrielle du nord-est du centre-ville, et les 32 acres (12,95 hectares) du Musée-nature de la Prairie à l’ouest du centre-ville. (En rouge sur la carte.)
Le Musée-nature de la Prairie constitue le meilleur exemple de prairie d’herbes hautes de la province. Les naturalistes de la ville se sont efforcés de mettre un frein aux plans de développement de cette région et de sauver ce qui reste de prairie. Au début des années 1970, on a isolé le territoire et construit un centre d’interprétation. La création du musée a joué un rôle de premier plan dans l’éducation du public sur la perte de cet important écosystème.